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Arbres

  1. Le vieux chêne

    Crayon, 2000, l.50 × H.65 cm L’arbre est pour moi l’objet permanent de l’observation de la croissance lente, de la puissante poussée et de l’adaptation à l’environnement. Son tronc est un flux qui génère énergie et élan. L’arbre est l’axe, sa racine est une plongée, le lieu du retour sur soi, de la persistance et de l’enracinement. Au delà des cimes, objets de rêve, le nuage est l’âme des arbres l’image jumelle des frondaisons.

  2. Le vieux frêne

    Crayon, 2000, l.50 × H.65 cm

  3. Trogne

    Dessin, 2000, l.21 × H.29,7 cm

  4. Le pin

    Crayon, 2002, l.50 × H.65 cm

  5. Arbre du Rheun

    Crayon, 2018, l.19 × H.32,5 cm

  6. La plage des dames

    Crayon, 2018, l.15,5 × H.26,5 cm

  7. Envol

    Crayon, 2017, l.21 × H.21 cm

  8. Palmier

    Crayon, 2018, l.31 × H.40 cm

  9. Bananier

    Crayon, 2018, l.25 × H.25 cm

  10. Arbre du voyageur

    Crayon, 2018, l.19 × H.32,5 cm

  11. Grenade

    Encre, 2014, l.29,7 × H.21 cm

  12. Grenade

    Encre, 2014, l.21 × H.29,7 cm

Migration

  1. Migration

    Pastel gras sur toile, 2017, l.100 × H.100 cm « Les migrations, sujet développé jusque là en observation poétique de la nature est devenu pour moi une métaphore de l’actualité dramatique des populations en déplacement. L’oiseau s’est imposé. Il m’est revenu le souvenir du récit d’un rêve de vol, lequel m’a été fait par une amie immigrée : le vol lui permettait de franchir les frontières de son pays fermé… c’était alors la Pologne. Bien d’autres frontières se sont fermées depuis et bien d’autres conflits sont en court. L’actualité est criante de détresse humaine. Partir/revenir : L’oiseau migrateur est l’image même de celui qui n’a pas de frontières mais qui doit s’adapter et lutter pour sa survie au cours de son voyage. Le mouvement et le groupe lui sont indispensables, Ils sont sa sauvegarde. » Intention : « L’ installation au centre de la chapelle est pour moi une manière de garder en mémoire leur longue route, de rendre hommage à chacune des uniques personnes disparues à jamais en mer et de redonner par la blancheur leur dignité à ceux qui vivent dans la boue. »

  2. Migration 2

    Pastel gras sur toile, 2017, l.100 × H.100 cm

  3. Migration : exposition à La chapelle Saint Laurent (l’art dans les chapelles en nord Finistère)

  4. Migration : exposition à La chapelle Saint Laurent (l’art dans les chapelles en nord Finistère)

Répliques

  1. Répliques 1, Portrait debout

    Crayon, 2018, l.42 × H.76 cm Japon, mars 2011: Séisme, tsunami, catastrophe nucléaire… de ces évènements j’ai conservé le souvenir aigu d’un puissant effet de sidération très proche de celui ressenti lors des évènements du 11 septembre 2001 au World Trade Center. L’immense vague noire a imprimé sa trace. J’ai été profondément marquée par l’impact de cette coulée sombre emportant toutes les vies sur son passage, rasant le paysage, éradiquant enfin tout repère de l’espace urbain, laissant les hommes totalement démunis et le littoral couvert de monceaux de débris. Voir, puisque nous voyons maintenant les évènements en direct fut un choc. Comprendre enfin les vagues d’Hokusai et les tourbillons d’Hiroshige aspirant toutes les vies fut bouleversant. J’ai alors souhaité commencer un travail de mémoire. Les deux pièces centrales de ce travail de dessin sont présentées en miroir : figure d’humanité et figure de l’arbre debout rescapées de ces catastrophes. « Portrait debout » Pourquoi avoir envie de m’inspirer de cette photo de Tadashi Okubo qui avait fait à l’époque la une de nombreux quotidiens? Sans doute parce que je conserve dans ma documentation le portrait de cette jeune femme rescapée du tsunami comme un élément très marquant. Elle se nomme Yuko Sugimoto, mais à l’instant où je découvre cette photo, pour les lecteurs, elle n’a pas encore de nom; Sa figure est hiératique; le corps digne, abrité dans la couverture serrée contre sa poitrine, elle fait face au chaos. Elle a subi le désastre mais toute l’humanité résonne en elle. Son regard est tourné vers l’avenir. « Portrait debout  » tient d’une figure de proue.

  2. Répliques 2, L'arbre

    Crayon, 2018, l.50. × H.102 cm Japon, mars 2011: Séisme, tsunami, catastrophe nucléaire… de ces évènements j’ai conservé le souvenir aigu d’un puissant effet de sidération très proche de celui ressenti lors des évènements du 11 septembre 2001 au World Trade Center. L’immense vague noire a imprimé sa trace. J’ai été profondément marquée par l’impact de cette coulée sombre emportant toutes les vies sur son passage, rasant le paysage, éradiquant enfin tout repère de l’espace urbain, laissant les hommes totalement démunis et le littoral couvert de monceaux de débris. Voir, puisque nous voyons maintenant les évènements en direct fut un choc. Comprendre enfin les vagues d’Hokusai et les tourbillons d’Hiroshige aspirant toutes les vies fut bouleversant. J’ai alors souhaité commencer un travail de mémoire. Les deux pièces centrales de ce travail de dessin sont présentées en miroir : figure d’humanité et figure de l’arbre debout rescapées de ces catastrophes. « L’arbre » Face à elle « L’arbre», le pin de Rikuzentakata le seul resté debout parmi les 70000 arbres de cet autre littoral. Des vagues les ont submergés passant par dessus leurs cimes. Cet arbre de 172 ans a tenu, et je choisis de le représenter à cet instant dans sa beauté et sa force de résistance. Plus tard la salinité du sol aura raison de lui. Les autorités décideront alors, suite à une cérémonie Shintoïste, de l’abattre avec soin, pièce par pièce du tronc à la ramure. Celles ci seront traitées puis remontées autour d’une âme de carbone. Le pin de Rikuzentakata a été érigé à nouveau en 2012 et se dresse sur le littoral reconstitué en un lieu mémoriel.

Charlie

  1. Un arbre pour Charlie

    Encre de chine, 2015, l.56 × H.76 cm J’ai réalisé ce dessin « Charlie » pendant un an à dater du 7 janvier 2015 jour de l’attaque terroriste perpétrée contre le journal Charlie Hebdo à Paris. Cet « arbre pour Charlie » est un hommage aux dessinateurs morts au nom de leur expression. Il exprime la vie que je souhaite donner aux graines semées par ces dessinateurs. Je l’ai commencé après avoir entendu Elsa Wolinsky dire sur France Culture : « On tue un homme mais on ne tue pas des idées. »  Les victimes de la tuerie sont les dessinateurs Cabu, Charb, Honoré, Tignous et Wolinski, la psychanalyste Elsa Cayat, l'économiste Bernard Maris, le policier Franck Brinsolaro qui assurait la protection de Charb, le correcteur Mustapha Ourrad, Michel Renaud, cofondateur du festival Rendez-vous du carnet de voyage, Frédéric Boisseau, agent chargé de la maintenance du bâtiment et Ahmed Merabet, gardien de la paix.

NON

  1. Violences

    2012, l.56 × H.76 cm Les violences faites aux femmes sont un phénomène permanent et qui ne décroit pas. Femme, et révoltée par les crimes perpétrés contre les femmes par le viol, les coups et les assassinats, je souhaite régulièrement créer des visuels pour dénoncer ces faits.

  2. NON

    Crayon et aquarelle, 2015, l.56 × H.76 cm Les violences faites aux femmes sont un phénomène permanent et qui ne décroit pas. Femme, et révoltée par les crimes perpétrés contre les femmes par le viol, les coups et les assassinats, je souhaite régulièrement créer des visuels pour dénoncer ces faits.

  3. La femme blessée

    crayon, 2014, l.56 × H.76 cm Les violences faites aux femmes sont un phénomène permanent et qui ne décroit pas. Femme, et révoltée par les crimes perpétrés contre les femmes par le viol, les coups et les assassinats, je souhaite régulièrement créer des visuels pour dénoncer ces faits.

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